Pour anecdote, c’est la prof d’histoire qui vous parle, le 21 janvier est la date d’anniversaire de la mort de Louis XVI, guillotiné pendant la Révolution Française. Ce 21 janvier restera dans l’histoire de notre vie une date où on se met en Révolution. Vous savez, ce genre de changements brusques et profonds qui font suite à une période de crise. Nous avions besoin de ce nouvel équilibre, nous avions besoin de ces 21 janvier ! Nous avions envie de tout plaquer et partir. Dans cet article je vous raconte cette année 2020 de profonds bouleversements, ses hauts, ses bas, qui aboutissent au commencement d’une nouvelle période, pas forcément plus calme, mais en tout cas plus en harmonie avec notre mode de pensée et notre idéal de vie. Je vous livre ensuite notre guide pour pouvoir se préparer à voyager autrement, malgré la période de pandémie. Car oui c’est encore possible de voyager malgré le Covid-19.
Voyager autrement : Pourquoi partir sans date de retour ?
Le contexte
21 janvier 2020, je sens que quelque chose ne va pas dans mon corps. J’ai perdu toute mon énergie, toute ma vitalité.
En France, nous sommes en pleine crise sociale, le peuple défile dans les rues contre la réforme des retraites, contre un ensemble de mesures qui vont à l’encontre de tout ce qui a été gagné socialement depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Je ressens cette perte de fraternité, cette perte de confiance en le gouvernement, nos dirigeants, nos journalistes.
Moi-même enseignante, je ressens cette perte de crédibilité en la science de la part de certains élèves, en la transmission de faits historiques vérifiés. Le monde va trop vite, les réseaux sociaux nous inondent d’informations. Je navigue entre les extrêmes, de personnes ultra-engagées aux personnes les plus passives face à ce contexte qui bouillonne.
Mon cerveau en ébullition mène tout de front, les projets pédagogiques, les projets personnels et soucis du quotidien, les enjeux de société et écologiques actuels. Il est l’heure d’acheter une maison, l’heure de faire un enfant, l’heure de défiler dans les rues, l’heure de prendre du temps pour soi, l’heure d’aller en réunion, l’heure de recevoir les parents d’élèves en décrochage scolaire, l’heure de recevoir ses amis à dîner, l’heure d’appeler sa famille, l’heure d’aller au marché pour manger sain, l’heure de planifier son prochain voyage, l’heure de se détendre, l’heure de faire du sport, l’heure d’aller voir cette exposition qui permettrait de faire un cours super intéressant, l’heure de dormir, l’heure de prier pour un monde meilleur…
Arrière petite fille de résistant, je n’arrive plus à mener ces trop nombreux combats à la fois. Mon corps me cloue au lit pour au moins deux mois. Je me retrouve à l’arrière du front. Mes organes me lâchent, le foie, les intestins, l’estomac. Je ne peux plus rien avaler, comme une métaphore de cette situation. Je ne peux plus avaler cette actualité. Ça ne passe plus.
De son côté, ça ne se passe plus aussi bien au travail de Lény. Le couple fusionnel que nous formons fait qu’il ne supporte pas non plus de me voir dans cet état. Nous avions soudainement envie de tout plaquer et partir. Après quelques soirées de discussions nous prenons alors la décision qu’il est temps de nous retirer quelques temps. Le temps de prendre du temps pour nous, le temps d’aller contempler le monde, d’aller nous nourrir de positivité. La positivité, c’est la seule chose que mon corps a envie de manger à ce moment précis.
Le bilan de notre année 2020
Dès début février je demande une mise en disponibilité pour l’année scolaire suivante. Lény commence à réfléchir à un congé sabbatique. Le 16 mars nous obtenons nos Visas PVT Nouvelle-Zélande (Permis Vacances Travail) pour pouvoir partir un an en Nouvelle-Zélande à partir du mois de Septembre, pour avoir la possibilité d’y travailler et d’y vivre à la fois. Le même jour nous sommes confinés en France pour une durée indéterminée. Cette indétermination aura rythmé cette année de préparatifs. Quand déconfinerons nous ? Quand aura-t-on une réponse pour ma disponibilité ? Quand ce virus sera-t-il apprivoisé ? Quand notre gouvernement arrêtera-t-il de limiter nos libertés ? Quand les frontières de la Nouvelle-Zélande rouvriront-elles ? Pourrons-nous toujours voyager malgré le Covid-19 ?
Mais dans ce tourbillon des incertitudes nous étions au moins certains d’une chose : nous n’allons pas abandonner notre projet de voyage. Le monde est peut-être à l’arrêt, la sociabilité est peut-être en recul, nous allons tout plaquer et partir découvrir d’autres cultures et découvrir d’autres peuples pour justement apprendre à voir notre réalité d’un autre œil.
La Covid-19 n’est pour nous que le révélateur d’une crise profonde déjà existante, peut-être un appel à l’aide et une soupape qui nous dit de prendre le temps de reculer et de voir où nous en sommes, comment le monde se porte. Nous espérons vivement que la crise sera une période de Révolution pour revenir vers plus d’apaisement et d’humanité. N’arrêtons pas de rêver malgré cette pandémie mondiale, prenons le temps de nous ancrer et le temps de contempler. Il est peut être temps d’apprendre à voyager autrement ?
Les enjeux du voyage à durée indéterminée
Nous décidons donc de faire évoluer notre projet de voyage. Au départ nous pensions avoir besoin d’un an de pause, loin de tout, au cœur de la nature. La Nouvelle-Zélande répondait à nos attentes. Aujourd’hui, après une année 2020 de préparatifs où se seront mélangées toutes les émotions, nous avons besoin de partir pour une durée indéterminée, de voyager lentement, de voyager autrement. Jusqu’à ce que nous soyons rassasiés de ce pourquoi nous avons eu besoin de partir. Ce sera peut être moins d’un an, mais ce sera peut-être plus. Nous reviendrons peut-être quelques temps en France, pour ensuite mieux repartir à nouveau. Nous sommes certains de cette incertitude.
Dans la suite de l’article je vous explique donc comment se préparer à un voyage alternatif, à durée indéterminée et les ajustements dus à la pandémie du Covid-19. Je vous livre notre méthode et le fruit de nos recherches pour devenir un voyageur au long cours et pour continuer à voyager malgré le Covid-19 😉
Se préparer à voyager autrement en période d’épidémie de Covid-19
Mais pour arriver à la destination finale il nous aura fallu un an, alors quel a été notre planning de cette année de préparatifs ?
Le rétroplanning : bilan mois par mois de notre année de préparatifs
Janvier |
Prise de décision de faire un gros voyage ; annonce faite à nos proches. Ils auront le temps de se faire à l’idée 😊
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Février |
On prend des notes et on se renseigne sur le PVT Nouvelle-Zélande (Permis Vacances Travail, visa d’un an pour les jeunes Français et Belges de 18 à 30 ans dans certains pays du monde : pour plus d’informations le site PVTistes.net) et sur les modes de voyage alternatif. On en apprend plus sur comment devenir voyageur au long cours, le Housesitting, le Woofing, les digital nomades… On fait un plan d’économies pour mettre de l’argent de côté avant de tout plaquer et partir.
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Mars |
Confinement : cela nous laisse beaucoup de temps pour nous renseigner sur tous les pays du monde qui pourraient nous plaire pour voyager après le PVT en Nouvelle-Zélande. Demande de nos visas PVT Nouvelle-Zélande pour ne pas dépasser l’âge limite (18-30 ans pour ce pays).
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Avril |
Toujours en confinement : On se renseigne sur comment créer et tenir un blog. Auto-formation sur le sujet. S’occuper l’esprit nous permet de garder le moral et l’espoir de pouvoir voyager malgré le covid-19.
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Mai |
On organise la rupture conventionnelle de Lény, suite au déconfinement et à son envie d’être plus libre et ne pas se limiter à un an de voyage. On planifie notre déménagement. On postule à des offres d’emplois en restauration pour la réouverture des restaurants et enrichir notre CV d’expériences exploitables pour notre PVT Nouvelle-Zélande. On valide un MOOC de FLE pour avoir un diplôme pour enseigner le français à des étrangers et pouvoir travailler en ligne en voyage : on essaie de trouver des solutions pour devenir voyageurs au long cours.
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Juin |
Déménagement : on divise nos affaires pour les caser chez nos familles et éviter d’avoir à louer un box. On met une partie de nos affaires en vente pour faire de la place et de l’argent. On fait le suivi du courrier et on choisit notre adresse administrative. On résilie nos abonnements inutiles. On souscrit à un abonnement téléphonique qui propose une couverture internationale : Free.
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Juillet |
On part en vacances avec la famille pour profiter de nos proches et de la France avant le départ en septembre. Première expérience de voyage en pleine épidémie de covid. On débute notre compte Instagram @wise.contemplatives
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Août |
Le départ pour le plan A (PVT Nouvelle-Zélande) n’est pas réalisable. On se renseigne sur le plan B de voyage alternatif et sur un tour d’Europe et d’Asie en Van. On se renseigne sur les passages des frontières avec un véhicule et sur le carnet de passage en douane. On se forme pour des projets professionnels, pensant ne pas pouvoir partir avant un moment et avoir à travailler en ligne en attendant. On prépare des projets professionnels pour notre retour en France : formations en photographie culinaire ; formations de rédacteur web pour Lény.
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Septembre |
On fait nos vaccins pour notre slow travel. On organise notre départ pour un voyage à durée indéterminée, et on fait des recherches sur les passages des frontières terrestres des pays d’Asie, sur les visas. On liste le matériel du voyageur au long cours.
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Octobre |
On achète un micro-van et on le remet à notre goût pour notre slow travel. On fait un check up médical et on organise la demande de délivrance de médicaments pour une longue période auprès du médecin conseil de notre sécurité sociale. On commande et on achète tout le matériel pour un voyage en van.
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Novembre |
Confinement : le départ est encore un fois décalé. Voyage et ovid ne font pas bon ménage. Laura prend des photographies culinaires et prévoit assez de photos pour pouvoir tenir un blog de cuisine tout en étant en voyage : permet de nourrir notre projet de voyage alternatif. Lény écrit un roman pendant que je m’occupe de mes projets professionnels.
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Décembre |
Confinement : nous perdons un peu espoir pour un départ en microvan en Europe à l’heure où l’Europe est reconfinée. Lény avance toujours son roman pendant que je m’occupe de sélectionner des éditeurs pour lui, croyant fort en ce projet d’écriture. Nous pensons un plan C : partir finalement en avion vers une destination qui serait ouverte. Voyager autrement pendant le Covid semble difficile. Nous passons les fêtes en famille, avec en tête que notre départ sera forcément pour le mois de janvier 2021.
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Janvier N+1 |
On trouve notre destination : SEJOUR TAHITI commence à se dessiner dans nos têtes. On réserve un vol pour un départ fixé une semaine après pour éviter une éventuelle fermeture des frontières d’ici là. On vend une de nos voitures pour avoir un peu d’argent et éviter de laisser trop de véhicules chez nos familles. On fait les valises pour un voyage à durée indéterminée en prenant en compte les climats différents que nous pourrions rencontrer sur notre chemin : préparer le matériel du voyageur au long cours est une sacrée expérience. On résout les dernières démarches administratives (mettre des voitures en assurance garage, faire les démarches auprès de la sécurité sociale, des banques, de la procuration pour le courrier). On numérise tous nos papiers importants et notes utiles pour le slow travel. On trie les disques durs et les cartes SD pour le voyage. On dit au revoir aux familles et on leur laisse nos effets personnels inutiles en voyage. On décolle et on se laisse porter.
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Au fur et à mesure de l’évolution de la situation sanitaire notre projet de voyage évoluait et grandissait. Plus la frustration de ne pas pouvoir partir était grande plus nous avions envie de partir longtemps. Plus notre projet voyage devenait ambitieux plus il fallait se préparer à pouvoir tenir dans la durée financièrement.
En parallèle nous nous sommes donc préparés, en plus d’un projet initial de voyage, à vivre un tournant professionnel durant cette période de voyage. Car qui dit voyage à durée indéterminée dit trouver des solutions pour financer ce voyage ou des astuces pour ne pas avoir à trop dépenser durant ce voyage.
Les finances durant un voyage lent : voyager lentement, voyager autrement, astuces pour pouvoir voyager pendant une longue durée
Nous nous sommes donc convertis à devenir des voyageurs et non des touristes. Un voyage à durée indéterminée ne se prépare pas comme on se prépare à trois semaines de voyage. Nous sommes en quête d’échanges avec les locaux et d’expérimentation de la vie locale. Notre voyage lent (slow travel) doit donc prendre en compte des périodes de travail au cœur de ce voyage. Nous avons cherché, durant cette année de préparatifs, à exploiter nos compétences et à les convertir en compétences nomades, exploitables partout dans le monde.
Il existe moult possibilités pour pouvoir travailler n’importe où dans le monde. A l’heure où le télétravail se démocratise, il devient possible de pouvoir exercer son métier à n’importe quel endroit, du moment que l’on a une bonne connexion internet et que notre travail peut se faire à distance et en ligne.
En ce qui nous concerne nous avons décidé de faire une pause dans nos emplois, nous devions donc recommencer de zéro pour pouvoir développer un travail en ligne. Tout plaquer et partir peut être une décision prise sur un coup de tête mais notre tempérament et le contexte nous imposaient de rester raisonnables 😉
Comme le projet voyage était initialement organisé dans un but de retour à soi et d’échange avec les autres, il était naturel pour nous de développer un projet professionnel qui collait à nos valeurs et nos aspirations.
Nous cherchons donc à percevoir des revenus grâce à nos compétences actuelles en allant démarcher nos clients en ligne. Nous vendons donc nos compétences de professeurs de français auprès d’étrangers, nos compétences de rédacteurs et de géographes ; et j’essaie de trouver des clients qui soient en recherche de mes compétences de photographe, sur le thème du culinaire ou du voyage.
Qui dit slow travel dit alors recherche de revenus tout en voyageant mais dit aussi trouver des astuces pour ne pas avoir à trop dépenser durant le voyage.
Nous nous sommes alors renseignés sur comment être voyageur au long cours en ayant un budget le plus réduit possible. Les spots de dépenses les plus élevés en voyage sont le logement, le transport et la nourriture (selon le niveau de vie des pays). Nous avons donc découvert qu’il existe des modes de voyage alternatifs qui répondent aux exigences du slow travel.
Voyager autrement : le mode de voyage du voyageur au long cours
Une autre solution au travail et à la recherche de revenus est de chercher les échanges avec les locaux et de revenir vers un système de troc. Pas forcément besoin d’argent pour voyager, nous avons besoin seulement de pouvoir nous déplacer, nous loger et nous nourrir. Tout cela peut s’obtenir en échange d’un peu de notre temps. Au lieu d’avoir de l’argent en échange de notre travail et de pouvoir choisir son lieu de séjour, son mode de transport et ce que contiendra notre assiette, on peut simplement chercher le contact avec les locaux et se voir offrir tout ce dont on a besoin en échange de nos services.
Pour cela il existe de nombreuses plateformes qui mettent en lien les voyageurs et les locaux. Ce mode de voyage alternatif est alors beaucoup plus enrichissant et nous permet de vivre au cœur de la société que l’on est venu rencontrer.
Nous avons donc choisi de mixer au cours de notre voyage ces façons d’avancer. Nous aurons parfois besoin d’intimité et chercherons donc à louer nos logements en nous appuyant sur nos ressources financières personnelles et sur le fruit de notre travail en ligne. Puis quand nous aurons envie d’aller au contact des locaux nous nous rapprocherons des plateformes pour trouver notre bonheur.
En ce qui concerne le logement et la nourriture le woofing permet, en échange de 4 à 5 h de travail par jour d’avoir son espace privé chez l’habitant et d’être nourri à sa table durant toute la durée du séjour. Les applications comme Workaway, HelpX, Wwoof, Wwoofinternational, permettent ces types d’échanges.
Si on préfère avoir un peu plus d’intimité il est possible également de faire du Housesitting, qui consiste à garder la maison et les animaux d’habitants partis en vacances. C’est un peu moins basé sur l’échange mais cela peut permettre de rencontrer les locaux en restant sur place un peu plus longtemps, de discuter avec des voisins. C’est une pratique plus répandue dans les pays développés, et on trouve les offres sur les plateformes comme Nomador (surtout pour la France) ou Housecarers.
Pour ce qui est du transport tout le monde connait le principe vieux comme le monde du stop. Rien de mieux pour se déplacer gratuitement sur les routes. Il faut se fier à son feeling bien sûr. Et bien il existe ce même principe pour pouvoir faire du bateau stop et rejoindre ainsi certaines destinations par les mers. En échange d’une aide à bord cela permet de se déplacer ainsi à moindre frais et surtout à moindre empreinte carbone. Les plateformes pour utiliser cette méthode de déplacement sont findacrew et crewbay. Malheureusement les personnes sont un peu plus réticentes en période d’épidémie.
Que prendre quand on part pour un voyage à durée indéterminée ? Le matériel du voyageur au long cours
Quand on part en tour du monde pour un an, on sait généralement les pays que l’on va traverser et on prépare son sac en fonction. Quand on part pour un voyage à durée et à destination indéterminée il est alors beaucoup plus difficile de savoir quoi prendre dans ses sacs. Nous avons dû faire des choix et penser la multifonctionnalité des objets.
L’enjeu était d’avoir un sac ni trop lourd ni rempli de choses inutiles. Nous devions avoir dans nos sacs de quoi faire face aux climats opposés, aux différentes activités que nous voulons pratiquer et avoir notre matériel pour pouvoir travailler en ligne et poursuivre le voyage le plus longtemps possible.
Il est habituellement dit qu’il ne faut pas dépasser 20 % de son poids pour la totalité des sacs emportés. Nous avons eu beau essayer, nous avons finalement atteint 28 % pour moi, avec un total de 13 kg portés et 29 % pour Lény avec un total de 22 kg.
Une particularité dans notre cas est le stock important de médicaments et compléments alimentaires emportés pour mes impératifs de santé, la situation s’étant après tout améliorée depuis le mois d’octobre mais n’étant pas tout à fait stabilisée non plus (environ 2 kg de pharmacie spéciale…).
Nos sacs sont donc composés d’affaires utilisables à la fois pour l’été et pour l’hiver (avec le principe de la superposition des couches), pour faire des activités de bord de mer, de haute montagne, et de bureau 😉
A noter que toutes les affaires communes sont dans le sac de Lény qui peut porter plus.
Affaires | Dans le sac de Laura | Dans le sac de Lény |
Vêtements haut | 1 joli t-shirt en coton pour la ville, 2 t-shirts techniques, 1 débardeur technique (qui sert de pyjama en été), 2 débardeurs fins, 1 thermolactyl manches longues (qui sert de pyjama en hiver), 1 t-shirt technique manches longues, 1 t-shirt très fin manches longues (pour se couvrir les bras dans les pays chauds avec moustiques), 1 pull mérinos, 1 gilet en laine, 1 polaire zippée | 1 polaire zippée, 1 t-shirt manches longues merinos, 1 joli t-shirt de ville, 3 t-shirts techniques, 1 pull fin |
Vêtements bas | 1 jean large, 1 sous pantalon qui passe sous le jean pour les pays froids, 1 jogging très léger de randonnée et qui fait aussi office de pantalon d’intérieur ou de pyjama, 1 surpantalon de pluie, 1 short en jean, 1 short de randonnée, 1 jupe longue qui peut aussi faire robe bustier | 1 pantalon fin de randonnée, 1 legging en mérinos, 1 surpantalon de pluie, 1 maillot short, 1 short fin de randonnée et de maison, 1 short de ville |
Sous-vêtements | 4 culottes en coton, 3 shorty, 2 serviettes hygiéniques lavables, 1 soutien gorge noir, 1 soutien gorge chair, 2 paires de chaussettes basses, 1 paire de chaussettes hautes, 2 paires de chaussettes hautes de randonnée, 2 paires de chaussettes basses de randonnée, 1 maillot de bain deux pièces, 1 maillot de bain une pièce | 2 boxers en coton et 3 en synthétique, 2 paires de chaussettes de randonnée basses, 1 paire de chaussettes de randonnée hautes, 1 paire de chaussettes basses et 1 paire de chaussettes hautes, un maillot piscine |
Veste | Une veste imperméable avec capuche | Une veste imperméable avec capuche |
Chaussures | 1 paire de trecking basses en goretex, une paire de claquettes, 1 paire de sneakers | 1 paire de trecking basses en goretex, 1 paire de claquettes |
Sacs de sacs | 2 sacs de rangement pour compartimenter les affaires
Quelques sacs en plastique pour les affaires mouillées et pour les chaussures |
1 sac de rangement pour compartimenter les affaires
Quelques sacs en plastique pour les affaires mouillées et pour les chaussures |
Pour le froid | 1 bonnet
1 paire de gants fins |
1 bonnet
1 paire de gants fins |
Sacs de transport | 2 mini sacoches
1 housse de transport pour le backpack de Laura dans l’avion 1 sac en toile pour aller à la plage 1 sac en toile pour y glisser la sacoche d’appareil photo dans les villes 2 sacs en toile pour le linge sale |
Pour dormir | 2 sacs à viande
2 duvets fins températures de confort 15 degrés 1 taie d’oreiller 2 bracelets anti-moustiques Du produit anti-moustiques |
L’administratif | Des ciseaux
Des stylos Des crayons 1 souris d’ordinateur |
L’hygiène | 2 petites serviettes en lin pour la douche
1 petite serviette en lin pour les mains 1 trousse de toilette pour le quotidien 1 trousse de secours 1 trousse d’huiles essentielles 1 trousse à pharmacie de base 1 trousse de médicaments pour Laura et de compléments alimentaires et toutes les ordonnances 1 trousse pour les allergies de Lény et les ordonnances 1 sèche cheveux de voyage 1 tondeuse Des masques chirurgicaux (pandémie oblige) Du gel hydroalcoolique |
La plage | 1 masque de plongée
2 serviettes microfibres De la crème solaire |
Le camping | 1 réchaud à gaz et le convertisseur à essence avec son récipient
2 briquets 1 kit d’entretien du réchaud 1 popotte pour deux avec le couvercle 1 tupperware qui ferme, qui fait planche à découper et gamelle 2 paires de couverts 1 outil multifonctions 2 gourdes pliable avec les filtres pour boire dans les pays peu développés |
Petit sac de Laura | Petit sac de Lény | |
Outils professionnels | 2 PC ultra légers (Acer Swift)
1 smartphone 1 disque dur avec nos papiers et documents importants numérisés et 1 clé USB |
1 appareil photo hybride et 3 objectifs (zoom ; grand angle ; focale fixe 85 mm)
1 porte carte SD et 1 adaptateur à cartes SD 1 Go pro 1 recharge solaire pour nos appareils 2 accumulateurs d’énergie 1 smartphone Tous les chargeurs de nos appareils électriques 1 disque dur vide et 2 clés USB |
Les loisirs | 1 masque de nuit et des boules quies (j’adore bien dormir ;))
Quelques encas (j’adore manger ;)) 2 magazines 6 petits cadenas (j’adore la sécurité ;)) |
1 liseuse
Des dés 1 paquet de cartes Des mots fléchés et des sudokus Des stylos, des crayons, un taille crayon, une gomme Nos lunettes et lunettes de soleil 2 lampes frontales Nos 2 casquettes |
L’administratif | 1 pochette secrète avec les passeports, les carnets de vaccination
1 faux portefeuille 1 vrai portefeuille 1 porte documents avec les papiers importants pour le voyage imprimés |
1 pochette secrète avec les permis de conduire internationaux, les cartes d’identité
1 faux portefeuille 1 vrai petit porte cartes bancaires |
L’hygiène | La trousse de produits transparente pour dans l’avion avec quelques médicaments du quotidien, le gel hydroalcoolique, les masques…
2 gants de toilette Des lingettes pour le voyage Des lingettes lavables |
Après une semaine de préparatifs, une fois les billets d’avion réservés, ce fut une réelle épreuve que de faire ces nombreux choix quant aux affaires à prendre dans nos backpacks.
Nous avons finalement réussi à trouver un équilibre entre affaires indispensables à la réalisation de notre projet de slow travel et le besoin de sécurité et d’un minimum de confort.
Le choix des affaires doit se faire également selon votre feeling, et si vous pensez pouvoir acheter des affaires sur place alors ce sera votre choix, nous avons fait le choix de partir avec des affaires de qualité et solides qui pourront nous durer dans le temps. Nous vous ferons un bilan à la fin de notre voyage sur leur durée de vie 😊
Voyage et Covid ? Ne plus choisir : Les destinations possibles pour un voyage en période de pandémie mondiale
Se pose alors la question d’où partir avec toutes ces affaires ? Pour le choix de notre première destination nous nous sommes basés sur le retour de personnes habitant dans la région souhaitée. Nous avions envie de nous rapprocher de notre destination initiale (la Nouvelle-Zélande) et de nous rendre en Océanie. Cette région du monde étant la moins touchée par la Covid-19 et par la même occasion étant la plus fermée aux voyageurs, il ne restait pas beaucoup de choix. Nous nous sommes donc renseignés sur la Polynésie Française, et question de chance ou non elle était ouverte aux voyageurs !!
Pour la suite de notre slow travel nous nous baserons sur plusieurs outils que nous avons trouvé lors de nos recherches et que nous vous partageons ici :
https://www.tourdumondiste.com/coronavirus-dans-quels-pays-peut-on-voyager
Un site qui est mis à jour tous les jours et qui permet de connaitre l’état d’ouverture des frontières d’un pays, qu’elles soient terrestres, maritimes ou aériennes
https://www.kayak.fr/restrictions-de-voyage
Un site qui propose une carte interactive avec des informations détaillées sur les conditions de voyage vers les pays du monde
Une chose est sûre, pour le moment la plupart des frontières terrestres sont fermées, il faut souvent, pour rejoindre un pays, s’y rendre par les airs ou par la mer, contrôles Covid oblige. Le voyage alternatif sans avion semble compromis pendant la pandémie.
Ce sera donc un point important pour pouvoir planifier la suite de notre voyage au long cours.
Les papiers à prévoir pour voyager à durée indéterminée en période d’épidémie de COVID-19
Il faut pouvoir prouver que l’on n’est pas porteur du virus à chaque entrée sur les territoires, se plier aux nombreuses règles sanitaires et donc se contraindre à passer un peu plus de temps sur le pôle administratif de son emploi du temps.
Nous vous raconterons toutes les étapes administratives que nous avons dû passer pour pouvoir rejoindre la Polynésie Française et débuter notre séjour à Tahiti, qui est malgré tout un territoire plutôt safe en termes de Covid-19.
Préparez vous à livrer de nombreux renseignements personnels 😉
C’est parti pour notre début de voyage à durée indéterminée
21 janvier 2021 : nous atterrissons sur le sol de la Polynésie Française. Qui aurait cru un an plus tôt que nous en serions là ?
Nous savourons chaque seconde de ce voyage et profitons pleinement du moment présent.
Sénèque nous propose une solution pour sortir de la crise : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est apprendre à danser sous la pluie ». Ici la saison des pluies en Polynésie nous aura déjà montré que rien ne sert de courir sous la pluie pour chercher à s’abriter, il peut aussi être très agréable de marcher en bord de mer sous une pluie battante.
Nous sommes en pleine crise de pandémie mondiale et nous sommes en train de réaliser notre rêve de grand voyage.
Prenons le temps de voyager malgré le Covid. Prenons le temps de contempler !
Retrouvez la suite de notre périple dans la partie « Nos articles » de la page « Nos explorations »
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