Après plusieurs mois de voyage lent à l’autre bout du monde nous avons dû nous pencher sur la question des assurances voyages. Il nous semble impensable de ne pas être assurés dans notre quotidien en France, alors quand on part pour une durée indéterminée, sans connaître forcément nos destinations, le choix parmi toutes les assurances voyages du marché peut s’avérer difficile.

Sans vouloir faire peur à nos mamans, on a déjà pas mal de fois pris des risques au cours de notre voyage en Polynésie, et pourtant il ne s’agit pas d’une destination dangereuse, bien au contraire. Dans cet article on vous détaille les différents risques possibles en voyage, illustrés de quelques anecdotes de notre début d’aventure, et quel choix nous avons fait parmi les assurances voyages que nous avions sélectionnées.

Assurances voyages : les risques potentiels au cours d’un voyage lent et la question de la sécurité

Un premier réflexe avant de partir en voyage est de se rendre sur le site du ministère des affaires étrangères et de s’enregistrer sur l’application Ariane pour recevoir des alertes et consignes de sécurité si la situation du pays le justifie. Puis se rendre dans la rubrique « conseils aux voyageurs » et jauger quel niveau de vigilance à avoir dans le pays choisi.  https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

Les risques liés à la situation du pays

Source : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/

Objectivement cette carte reflète un niveau de stabilité politique, selon le risque attentat, le contexte local (s’il y a des guerres, des guerres civiles…). Elle est mise à jour très régulièrement, mais ne peut indiquer une vérité absolue qui change très rapidement sur le terrain. Il faut dans tous les cas prendre ses responsabilités et adopter le bon comportement de vigilance, même si l’on se trouve dans un pays en zone sûre. Mais on peut parfois être amené à se retrouver en zone dangereuse et formellement déconseillée et ne pas ressentir de risque particulier malgré tout.

Au cours de notre voyage en Polynésie Française, qui est une zone verte sur la carte, à vigilance normale, nous avons malgré tout adapté notre niveau de vigilance selon les différentes îles de l’archipel de la Société. Nos logements sur Tahiti étaient par exemple équipés de coffres forts, ou de portes et portails fermant à clés. Les vols et cambriolages ne sont pas absents sur cette île assez peuplée et où les délits sont plus nombreux et concentrés que sur les autres îles par exemple. Sur Maupiti nous n’avions pas à nous préoccuper de nos affaires, notre logement n’avait tout simplement pas de porte d’entrée. De simples rideaux pour couper les rayons du soleil et une bâche contre la pluie. Sur cette île on laisse les clés de la voiture ou du scooter sur le contact quand on va faire ses courses. On s’adapte donc, et on prend ses précautions selon son instinct, et on compte sur les assurances voyages pour réparer ce que l’on ne peut pas prévoir ni contrôler.

Les risques naturels : composer avec la nature, la faune et la flore du pays

• Les catastrophes naturelles

Les images du tsunami de 2004 en Indonésie sont toujours dans nos têtes, et pourtant nous n’y étions pas. On s’imagine souvent que ça n’arrive qu’aux autres, pourtant de nombreux voyageurs et touristes se trouvaient dans ces zones touchées par l’évènement. Au cours de notre voyage de 4 mois en Polynésie nous avons eu connaissance de 2 alertes tsunamis, mais pour des vagues qui se sont avérées finalement minimes. Le risque zéro n’existe pas, surtout quand il s’agit de mère nature. Avoir une assurance voyage est alors indispensable quand il s’agit d’engager des frais de recherche et de secours très couteux par exemple, se faire rapatrier ou rapatrier le corps si finalement tout vire au drame.

Voyager lentement c’est aussi augmenter les probabilités d’être confronté aux risques. Tout comme dans notre quotidien en France, nous sommes soumis aux mêmes aléas que les locaux dans leur pays.

• La faune et la flore dangereuses

Comme on peut tomber sur un tigre en Inde, en Polynésie nous avons pu expérimenter les risques faunistiques !

Heureusement nous ne sommes jamais tombés sur le poisson pierre, présent surtout dans les baies aux eaux troubles, mais il peut aussi se cacher près des coraux dans le lagon. Un conseil, ayez toujours avec vous des chaussures d’eau, les polynésiens nagent souvent avec, ou en tongs. Cela permet aussi de se protéger du corail de feu, qui à son moindre contact provoque une sensation de brûlure pendant presque un mois, le temps du renouvellement cellulaire de la peau.

Connaître l’environnement dans lequel on se trouve est le meilleur moyen de prévention. Une autre anecdote de nos voyages est notre rencontre avec les requins pointes noires dans le lagon de Bora Bora. Si vous êtes connaisseurs vous nous direz qu’il n’y a aucun risque à nager avec eux dans le lagon et qu’ils sont inoffensifs. Nous avions d’ailleurs déjà pu les rencontrer en début de voyage dans le lagon de Moorea et le lagon de Taha’a. Seule différence avec notre situation, plusieurs mois se sont écoulés entre ces rencontres, les frontières et les hôtels ont fermés, les touristes ont déserté les plages de Bora Bora et la pratique du feeding s’est arrêtée en même temps. Les requins, habitués à être nourris ont donc changé de comportement et sont devenus plus agressifs. En plein milieu du lagon nous nous sommes retrouvés alors entourés d’une dizaine de requins pointes noires, et ils ne nageaient pas si paisiblement qu’à l’habitude, étant tout à coup plus vifs, nageant rapidement et dans notre direction. Nous avons tout de suite senti qu’il nous fallait vite sortir de l’eau.

Les chiens errants sont très fréquents dans les îles de la Société. Lors de nos tours des îles de Moorea, mais aussi de Raiatea en scooter nous avons pu faire la double expérience d’être coursés par ces chiens. Nous estimons avoir été finalement très chanceux, en nous rendant compte que nous roulions à contre sens en plein virage pendant une dizaine de secondes, alors que ces chiens tentaient de mordre nos mollets. L’histoire se termine bien (en témoigne cet article) mais, suite à ces mauvaises expériences nous sommes finalement passés à la location de voiture dans les îles plus peuplées et au trafic auto plus intense !

La sécurité est donc un point qui nous semble essentiel lors d’un voyage, et plus encore en voyage lent car notre niveau de vigilance peut facilement redescendre et un accident vite arriver.

Assurances voyages : se soigner et assurer sa santé au cours d’un voyage lent

Les risques sanitaires possibles au cours d’un voyage lent

La question sanitaire n’a jamais été autant au cœur de nos préoccupations que depuis le début de la pandémie mondiale de Covid-19.

Voyager et décider de faire un tour du monde en voyage lent dans ce contexte n’est peut-être pas quelque chose de très sage pour certains. Nous nous considérons pour autant comme étant « wise », sages en anglais, car nous respectons tous les protocoles sanitaires mis en place, et avons toujours respecté scrupuleusement les gestes barrières. Nous avons espoir que la vaccination favorisera la réouverture des frontières et permettra de nouveau de voyager plus facilement.

La question du vaccin pour voyager n’est pas un sujet nouveau, et il est depuis des années nécessaire de se faire vacciner pour les maladies à risques de certains pays pour être autorisé à y entrer. C’est par exemple le cas de la vaccination obligatoire contre la fièvre jaune pour entrer dans certains pays d’Amérique latine et d’Afrique. Nous ne sommes en aucun cas médecins et ne pouvons que vous encourager à prendre rendez-vous dans un centre de vaccination internationale, de l’institut pasteur par exemple, où on pourra vous conseiller quand aux vaccins à faire selon le choix des pays à visiter.

Certaines maladies sont endémiques aux zones visitées, et il existe ensuite des vecteurs de maladies qu’il convient de connaître pour les prévenir.

On pense souvent à l’eau, notamment en Amérique latine, et une probable turista n’est pas à écarter. De notre côté nous avons été assez surpris de devoir sortir nos gourdes filtrantes sur l’île de Moorea en Polynésie Française, où notre logement situé au sud de l’île n’avait pas l’eau potable. On se renseigne donc sur la qualité de l’eau des zones visitées et on boit de l’eau en bouteille ou filtrée (plus écologique 😉) pour éviter les désagréments digestifs !

Enfin, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies très graves.

Il convient de se protéger au maximum avec des répulsifs et des vêtements couvrants dans les zones à risques, et/ou encore une fois de se faire vacciner contre ces maladies dangereuses.

Vous l’aurez compris, les risques sanitaires sont variés en voyage, et on peut également tomber malade tout comme on tombe malade en France. Il convient alors de comprendre comment fonctionne notre système de santé lorsqu’on est voyageur et comment être bien couvert.

Comment fonctionne la sécurité sociale pour les voyageurs français ?

Qui dit voyage lent dit passer plusieurs mois hors de France, et donc peut-être perdre sa couverture sociale française. Tout va dépendre du maintien ou non de sa résidence en France.

Si le voyage est un voyage en itinérance et est considéré comme provisoire, nos droits à la sécurité sociale restent ouverts. Il faut avoir une adresse administrative en France et ne pas passer plus de six mois dans un même pays.

Si le stade des plus de six mois dans un même pays est dépassé nous passons alors au statut de français expatriés et devons adhérer à la caisse des français à l’étranger (CFE). Nous perdons alors nos droits à la sécurité sociale en France.

Si le voyage est de moins de six mois dans un pays, que nous sommes en itinérance, nous restons alors affiliés à la sécurité sociale française et nous pouvons prétendre au remboursement des frais médicaux inopinés en présentant un formulaire « soins reçus à l’étranger » avec les justificatifs demandés. Mais le remboursement sera basé sur les remboursements pratiqués en France. Il n’est pas automatique mais possible et sera étudié selon certaines conditions. Il faut se rapprocher de sa caisse pour avoir des informations propres à sa situation.

Il faut avoir aussi en tête que les organismes de sécurité sociale ne prennent pas en charge le rapatriement, et que les complémentaires de santé ne couvrent pas le coût exorbitant des soins de certains pays étrangers. Il faut donc avoir recours à des assurances voyages et assistances privées pour couvrir ces frais avant le départ.

Assurances voyages : pourquoi nous avons choisi l’assurance GObyAVA

Le budget sécurité et santé peut donc être considérable au cours d’un voyage lent, comme nous avons pu le voir, selon les accidents et les maladies auxquels nous pouvons malheureusement être confrontés.  Nous avons alors opté pour la souscription à une assurance et nous vous expliquons comment s’est fait notre choix parmi le grand nombre d’assurances voyages possibles.

Quels critères retenir pour choisir son assurance ?

La bonne assurance est celle qui répond à vos besoins.

Selon nous le choix d’une assurance dépend de plusieurs points :

• si on voyage seul, en couple ou en famille
• le niveau de couverture souhaité
• les conditions de souscription
• la qualité du service clientèle exigé
• la réactivité de réponse et de prise en charge
• le prix

Nous avons donc épluché les différentes possibilités d’assurances voyages en ayant en tête ces différents critères.

Pour nous aider dans notre choix d’assurance nous avons fait des recherches sur différents blogs voyages qui faisaient des comparatifs et avons cherché des avis et retours d’expériences de voyageurs ayant choisis les différentes assurances que nous avions retenues.

GObyAVA s’est rapidement imposée à nous comme étant l’assurance qui remplissait tous nos critères. On vous détaille pourquoi dans la prochaine partie 😉

Présentation du plan Santé AVAnture de chez GObyAVA

Faire un tour du monde sans avion, partir à l’aventure en sac à dos, le plan santé AVAnture de chez GObyAVA est l’assurance parfaite pour les backpackers.

AVA assurance est un assureur qui propose différents plans de couverture. Il existe par un exemple le plan santé WHV (Working Holiday Visa) pour ceux qui font un PVT (Permis vacances travail). Dans notre cas c’est le plan santé AVAnture qui correspondait à nos besoins.

C’est une assurance qui couvre toutes les destinations du monde (sauf une petite liste de pays exclus et il faut payer un supplément pour les USA et le Canada où le coût des soins est très élevé), qui a des tarifs compétitifs pour les longues durées, et c’est une assurance qui couvre à la fois les frais de santé et d’accidents.

GObyAVA fait partie de l’assureur AVA et représente une communauté de voyageurs réunie autour d’un blog qui permet de nombreux partages d’expériences. Nous avons notamment eu l’occasion d’y écrire un article sur notre vision du voyage lent, suite à notre souscription et à de bons échanges avec notre conseiller.

Reprenons point par point pourquoi cette assurance est selon nous la meilleure des assurances voyages :

• Nous voyageons en couple

Le plan santé AVAnture propose un tarif préférentiel pour la deuxième personne affiliée au contrat. Cela représente environ 12 % de réduction pour la deuxième personne couverte, pour les moins de 35 ans et environ 10 % pour les moins de 50 ans.

• Nous cherchons un niveau de couverture élevé et de qualité

Le mot d’ordre chez GObyAVA est la couverture haut de gamme. Après comparatif des différentes assurances voyages et à tarifs équivalents nous n’avons pas trouvé d’assurance qui propose une aussi bonne couverture.

A titre d’exemple voici quelques niveaux de remboursements pour les points qui nous semblent essentiels :

Rapatriement de l’assuré à son domicile : frais réels.

Hospitalisation : prise en charge dès le 1^er euro. Avec pour plafonds : USA-Canada 1.000.000 € ; autres pays 300.000 € : 100 % des frais réels sans franchise.

Responsabilité Civile : Dommages corporels jusqu’à 4.500.000 € ; Dommages matériels jusqu’à 450.000 € ; Franchise par sinistre : 80 €

Il existe une couverture pour les bagages volés et perdus lors des transferts aériens. Nous vous encourageons à aller voir le détail des remboursements sur le site internet d’AVA assurances : https://www.ava.fr/assurance-voyage/plan-sante-avanture/

• Des conditions de souscription souples

Un point qui a fait pencher la balance pour cette assurance est la facilité à pouvoir souscrire à distance à un contrat. Tout se fait en ligne, aucun document à imprimer, à envoyer ou à signer. C’est très pratique lorsqu’on est déjà en voyage, au milieu du pacifique pour notre part.

• Un très bon service clientèle

Autre point, cette assurance possède un service de communication WhatsApp, ce qui est très pratique lorsqu’on n’ a pas de carte SIM locale et que l’on téléphone via internet et le wifi. Un simple message adressé au service permet de rejoindre le groupe WhatsApp, et d’être rappelé par un conseillé dès que possible. Au téléphone l’équipe est très serviable, et à l’écoute des besoins. On ne peut que valider ce service clientèle.

• Une prise en charge rapide et une couverture en cas d’infection par le COVID-19

Les retours de voyageurs sont très bons à ce niveau là. Normalement, pour les remboursements de frais médicaux remboursables le versement se fait généralement 5 jours après la réception des justificatifs. En cas d’hospitalisation, quand l’assuré reçoit des soins dans un hôpital pendant au moins 24 h l’Assisteur règle directement les frais médicaux. La seule démarche est de contacter l’Assisteur dans les plus brefs délais. Dans notre cas, l’Assisteur, l’organisme qui répond aux besoins d’assistance (pour traiter un problème grave et urgent) est AIG. Ce sont eux également qui délivrent l’attestation de couverture en cas d’infection par le COVID-19, nécessaire pour embarquer pour certains pays en ce moment.

• Un prix accessible et juste

Le tarif pour un couple de moins de 35 ans, en tour du monde pour une durée d’un an, est de 47 euros par mois pour la première personne du contrat et de 41 euros par mois pour la deuxième.

A ce tarif peuvent ensuite s’ajouter des options, comme l’assurance du matériel numérique, pour les digital-nomades par exemple. L’option USA-Canada (à 59 euros par mois), peut également être ajoutée en cours de voyage. Le supplément sera alors à régler durant le nombre de mois choisis, et l’option désactivée une fois de nouveau en voyage hors de ces zones.

Nous avons donc trouvé chez GObyAVA et son plan santé AVAnture tous nos critères de choix, à savoir une flexibilité avec l’ajout possible d’option et de zones de couvertures (indispensable pour ceux qui comme nous voyagent en période de pandémie de COVID-19), un prix attractif lorsque l’on est en couple et que l’on fait un voyage dans la durée, une adhésion facilitée et une couverture solide contre les maladies et les accidents.

Nous espérons que cet article vous aura été utile. Décider de prendre une assurance voyage est un choix personnel et déterminer quelle est la meilleure assurance est un choix encore plus personnel. Notre avis sur GObyAVA et son plan Santé AVAnture n’est qu’une opinion, libre à vous de faire votre choix final !