Wise Contemplatives, notre projet : Pourquoi voyager lentement ?

7. Avr. 2021

Partir en PVT (Permis Vacances Travail) à l’autre bout du monde, beaucoup en rêvent. Une année à part, une parenthèse dans une vie, un nouveau départ, une envie de voyager lentement ou simplement le début d’une folle aventure à l’étranger. Le PVT est tout ça à la fois et ouvre le champ des possibles à quiconque a le courage d’entreprendre le projet. Dans cet article, on vous explique comment nous n’avons pas fait le PVT Nouvelle-Zélande dont nous rêvions, on vous raconte nos projets de voyage alternatif, on vous détaille le cheminement entre le projet initial et le projet final et on évoque avec vous notre vision du voyage et pourquoi nous avons fait le choix de voyager lentement, en prenant le temps de contempler.

Sommaire :

Le projet initial, comme une envie de tout plaquer : PVT Nouvelle-Zélande

  • On se prépare pour voyager lentement en Nouvelle-Zélande
  • Un virus qui fige les déplacements internationaux ? Mince

Les projets alternatifs, est-il possible de voyager lentement malgré le Covid-19 ?

  • Allez, on va en Asie par la route !
  • Et l’Europe ? C’est super aussi l’Europe !
  • Bon, on fait quoi alors ?

Voyager lentement c’est bien, mais pourquoi ?

  • Le(s) déclic(s)
  • Voyager lentement, les raisons
  • Et si on faisait un site internet ?

      Le projet initial, comme une envie de tout plaquer : PVT Nouvelle-Zélande

      Vous l’aurez compris, on projetait avec Laura de partir en PVT en 2020/2021. Les plus anglophones et les plus branchouilles d’entre nous appellent aussi ça le WHV (Work Holliday Visa), un visa qui permet de rester un an dans un pays avec l’autorisation de travailler et de faire du tourisme.

      La destination nous faisait rêver sous bien des aspects et depuis un moment déjà. Bref, on s’était décidé pour une année de PVT en Nouvelle-Zélande. C’était la dernière chance pour moi (Lény), qui allait bientôt avoir 31 ans et ne pourrait donc plus faire la demande de ce PVT (il n’est pas possible pour la Nouvelle-Zélande de faire sa demande après ses 30 ans révolus). C’était le mois de janvier 2020 et la décision était prise. Laura allait demander sa disponibilité de l’éducation nationale (eh oui, elle est prof d’histoire-géo en collège, mais vous aurez plus de détails dans notre page Nous connaître). Pendant ce temps, je préparais moi aussi de mon côté mon départ de mon boulot. Demander un congé sabbatique d’une année ou tout plaquer et partir pour voyager lentement ? Telle était la question.

      passeports, pochettes, lunettes et objectif d'appareil photo

      On se prépare pour voyager lentement en Nouvelle-Zélande

      Pendant ces deux premiers mois de 2020, on est à fond. On épluche le site de PVTistes.net, les blogs de voyage. On accumule les conseils, les bons plans et les connaissances. On se met d’accord sur une date de départ. Ce serait début septembre 2020, dès que la disponibilité de Laura serait lancée. On ne voulait pas perdre de temps tout en profitant de notre été en France. On planifie notre année de PVT en Nouvelle-Zélande qui sera une alternance de travail et de roadtrips tout en se gardant du temps pour se poser dans une grande ville. Tout était parfaitement callé. C’est qu’on est organisé, figurez vous !

      On est en mars 2020 et le Covid commence à faire des dégâts partout dans le monde. On reste positifs et on fait nos demandes de visas PVT pour la Nouvelle-Zélande qui sont acceptées par l’immigration Néo-Zélandaise. Yes !

      Trois jours après, la France se confine et la Nouvelle-Zélande ferme ses frontières. Pour nous, c’est anecdotique, on est loin d’imaginer l’ampleur que tout ça prendra et on continue à se préparer pour un départ en septembre. Laura reçoit la confirmation que sa demande de disponibilité est acceptée et de mon côté je quitte mon travail, trop heureux de me libérer de cette dernière entrave. Tout s’enchaîne parfaitement et on se prépare à voyager lentement.

      Un virus qui fige les déplacements internationaux ? Mince

      On réfléchira également à la meilleure façon d’aller en Nouvelle-Zélande. La solution de l’avion paraît évidente et s’impose naturellement mais se pose la question de l’impact écologique d’un tel déplacement. On s’intéresse de plus en plus au voyage alternatif et au slow travel et on étudiera la solution du cargo. Beaucoup plus lent et beaucoup plus cher mais plus respectueux de l’environnement.

      ponton en bois dans la brume de San Francisco
      Quitte à voyager lentement, autant que ce soit vraiment lent ! Quid également du retour ? L’idée serait de rentrer en Europe en passant par l’Australie et d’y faire également un PVT, puis de voyager en Asie du Sud-Est avant de mettre le cap sur l’Europe ou l’Amérique du Sud, on ne savait pas encore. L’idée d’un PVT au Canada nous trottait également dans la tête. Les opportunités paraissaient infinies. Seulement, l’été arrivait et le Covid-19 ne semblait pas vouloir laisser l’humanité tranquille pour le moment.

      On profite de l’été, même si on commence à s’inquiéter de cette situation sanitaire qui n’évolue pas. La Nouvelle-Zélande déclare même ne pas vouloir rouvrir ses frontières avant un éventuel vaccin. Evidemment, on commence sérieusement à se faire du souci et on commence à repenser le projet. On vous explique tout ça dans la prochaine partie.

      Les projets alternatifs, est-il possible de voyager lentement malgré le Covid-19 ?

      Allez, on va en Asie par la route !

      L'aménagement de notre van

      Notre visa pour la Nouvelle-Zélande était valide jusqu’au mois de mars 2021 et je refuse de croire que nous n’aurons pas l’occasion de nous en servir d’ici là. Mais la sagesse imposait tout de même de plancher sur un plan B. C’est ce qu’on fera après cet été 2020. On réfléchit, on laisse s’exprimer nos envies, on parle beaucoup et l’idée nous vient de rallier l’Asie du Sud-Est par la route en empruntant la nouvelle route de la soie.

      On serait en plein dans le slow travel et c’est ce qui nous motive. L’itinéraire était prêt : nord de l’Europe, St-Petersburg, traversée de la Russie avant de descendre vers le Kazakhstan et l’Ouzbékistan pour rejoindre la Chine et enfin, les pays de l’Asie du Sud-Est qui nous excitent tant. On se donne une paire d’années pour achever ce périple en espérant que d’ici là, l’Australie sera de nouveau ouverte aux voyageurs et nous permettra d’y faire un PVT. Oui mais voilà, on vient d’investir dans un micro-van, les frontières terrestres après l’Europe sont fermées et à priori pas prêtes d’ouvrir, pas évident de voyager pendant le Covid-19… Un plan C s’imposait.

      Et l’Europe ? C’est super aussi l’Europe !

      On ne se laisse pas abattre et on rebondit. Plus on sent nos libertés s’amoindrir et plus l’envie de se barrer loin de tout se fait forte. Puisque c’est comme ça, on se prévoit un gros roadtrip d’un an en Europe. On veut voyager lentement et on y arrivera ! Les frontières après l’Europe seront bien ouvertes si on leur laisse une année de plus, non ? Et on se dit qu’on prendra l’Orient Express pour aller à Pékin puisqu’en se renseignant encore et encore, on s’aperçoit que faire passer une voiture en Chine est en théorie faisable mais se révèle être dans la pratique presque mission impossible. Tout était calé et en ce deuxième confinement français de la fin d’année 2020, c’est optimistes qu’on se fixe une date de départ en décembre. C’était sans compter sur le Covid-19 qui allait pousser toute l’Europe à se reconfiner… Bien tenté mais ce ne serait pas pour cette fois non plus.

      Lény qui patiente en se tenant la tête

      Le temps passe, inlassablement. On est en décembre et toujours en France, le moral en berne. Mais une lueur d’espoir vient nous tirer de notre torpeur. Une charmante famille de Danois nous contacte via une plateforme de Woofing sur laquelle nous sommes inscrits et actifs et nous propose de venir passer l’hiver chez eux en échange d’un coup de main pour divers travaux. D’après eux, le Danemark pourrait ouvrir à nouveau prochainement. On est super intéressés à l’idée de ce projet. Hiver et pourquoi pas printemps au Danemark avant de pouvoir nous lancer dans notre périple en Europe. Le problème c’est que 2020 semblait condamnée à être une année de $@&ç^#§ et malheureusement tous les pays frontaliers au Danemark restent fermés et le pays est inaccessible autrement qu’en avion. Sale histoire.

      Bon, on fait quoi alors ?

      Les fêtes de fin d’année sont passées et 2021 commence sans rien de concret à nous proposer, après presque un an de préparation pour des projets qui ne peuvent aboutir. On prend alors une décision radicale. Plutôt que d’attendre désespérément (car on commençait réellement à désespérer) une providentielle ouverture des frontières, on se dit, pourquoi ne pas partir là où on voudra bien nous accueillir ? En cherchant, on se rend compte que c’est le cas de la Polynésie Française. On discute avec des personnes là-bas qui accueillent les voyageurs en échange de quelques coups de main. Le projet nous emballe bien et nous rapprocherait de l’Australie et de l’Asie du Sud-Est. Il allait malheureusement falloir prendre l’avion, mais notre santé mentale était en jeu. On prend un certain plaisir à taper dans les moteurs de recherche des trucs du genre : « SEJOUR TAHITI », là où on tapait auparavant : « Allons nous tous finir prisonniers pour l’éternité ? ». Quelques jours après, les billets sont réservés et après moult péripéties qu’on vous raconte dans un autre article, on atterrit à Papeete le 21 janvier 2021. Notre beau projet de slow travel commence enfin et on se félicite de ne pas avoir lâché le morceau. On a réussi ! On va finalement pouvoir voyager lentement malgré le Covid-19. Il n’aura pas réussi à nous immobiliser.

      Voyager lentement c’est bien, mais pourquoi ?

      On vous parle juste au dessus de voyage au long cours. Maintenant on vous explique pourquoi c’est la façon de voyager qu’on a choisi et on vous raconte pourquoi Wise Contemplatives, pourquoi ce nom et qu’est ce qui nous a poussé à vouloir voyager malgré que la période ne s’y prête pas forcément. Il faut voir les quelques paragraphes qui précèdent comme une très grosse introduction à ce qui suit et qui est la véritable réflexion sur le slow travel et sur les avantages de voyager lentement.

       

      Le(s) déclic(s)

      photo panoramique de Monument Valley aux USA
      C’est notre voyage de noces qui a tout déclenché. Trois semaines extraordinaires passées, pendant l’été 2019, sur la côte ouest des USA entre San Francisco, Las Vegas, Los Angeles et San Diego. Notre roadtrip nous avait permis de visiter quelques uns des parcs nationaux les plus incroyables qui soient et le retour en France avait été douloureux. On m’avait pourtant prévenu : « Lény, tu auras du mal à t’en remettre de ce voyage, il te faudra quelques semaines avant de redescendre de ton nuage ». Cet avertissement était vrai tout en étant loin de ma réalité. Je ne suis jamais redescendu de ce nuage. Il se passait à l’intérieur de moi, depuis notre retour, une sorte d’explosion cataclysmique qui se faisait au ralenti, et qui faisait des dégâts. J’implosais en slow-motion et cette implosion impliquait beaucoup de questionnements. Mon travail avait-il réellement du sens ? Pour moi la réponse était non. Fallait-il que je me tape tous les jours ce patron inhumain qui ne voyait les gens que comme des ressources avec une rentabilité ? Encore une fois la réponse était non. La vie ne devrait-elle pas plutôt être majoritairement composée de moments heureux choisis plutôt que de contraintes imposées par un système dont on nous dit qu’il est le seul qui vaille ? Avais-je envie de bosser toute l’année pour que l’on m’accorde mes cinq semaines de congés annuels ? Pourquoi se conformer au schéma travail, maison, bébé avant 30 ans alors que je n’en avais pas encore envie ? Quel était le but de tout ça ? Je commençais à me poser beaucoup trop de questions pour mon propre bien et les réponses à ces questions m’ouvraient les yeux quant au fait qu’elles n’étaient pas en adéquation avec ce que je voulais. Tout ce dont j’avais envie, c’était de tout plaquer et de partir. Le monde du travail dans lequel nous baignons tous ne se soucie pas du bien être de l’individu mais de l’argent qu’il rapporte. Nous n’avons plus le temps de rien, plus le temps de prendre le temps, seulement le temps que l’on nous accorde au moment où on nous l’accorde. Cette prise de conscience a été déterminante dans notre choix de tout plaquer pour vivre des expériences inoubliables, pour nous sentir vivant. L’été dernier une personne nous balancera cette phrase qui nous rendra triste mais nous motivera encore davantage à partir ou en tout cas, nous confortera dans notre projet de grand voyage : « Et sinon, un enfant et une maison, ça vous dit pas ? ». Boum ! Dans la tronche. Sur le coup, on ne sait pas trop comment réagir. Certains ont des œillères et acceptent si facilement et sans réfléchir qu’on pense pour eux et qu’on leur impose un schéma dans lequel on leur fait croire qu’ils sont heureux, qu’ils se sentent aptes à être dans un jugement que l’on ne se permettrait pas nous même. C’est exactement cette mentalité que l’on voulait fuir. Et quoi de mieux que de voyager lentement sans date de retour pour s’assurer de vivre des expériences authentiques et enrichissantes ?

      Outre le déclic qui a motivé cette envie de voyage, le fait de vouloir le faire lentement en prenant le temps de s’imprégner des lieux, des cultures et de l’histoire des endroits visités est lié à plusieurs autres raisons.

      Voyager lentement, les raisons

      Varier les modes de transports

      La principale raison est sûrement l’aspect écologique du voyage et du tourisme. Il est démontré qu’un trajet long courrier en avion équivaut en termes d’émission de gaz à effet de serre à doubler les rejets annuels de chaque personne présente à bord de l’avion. On parle bien évidemment ici de personnes avec un rythme de vie à l’occidentale. Le constat est alarmant quand on sait la période que nous traversons et l’impact qu’a déjà le réchauffement climatique.

      Le fait de limiter ce genre de déplacement permet donc de limiter notre impact négatif. Le simple fait de ne prendre qu’un billet aller et de faire le retour autrement est une façon de voyager plus éco-responsable même si l’idéal reste bien sûr de ne pas prendre l’avion (pas évident pendant cette période de pandémie). Pour cette simple raison, le voyage au long cours s’impose puisqu’il permet de prendre le temps d’utiliser des moyens de transports plus lents mais plus respectueux. Mais le slow travel ne consiste pas uniquement à limiter son utilisation de l’avion.

      Faire 800 km par jour pendant 10 jours pour traverser un continent n’est pas l’idée que l’on se fait du voyage au long cours et n’est écologiquement parlant pas très intéressant. Nous nous interdisons depuis quelques années déjà de prendre l’autoroute, lorsque nous voyageons, et préférons les petites routes qui permettent d’en voir davantage. Voyager lentement implique de considérer le trajet comme partie intégrante du voyage et non pas comme un moment désagréable, passage obligatoire entre deux endroits intéressants. C’est pour nous une interface entre deux lieux qui permet de comprendre et d’appréhender les différences entre ces lieux et de percevoir et comprendre le glissement qui se fait entre les deux. Il ne tient qu’à nous de rendre ces trajets passionnants et riches en découvertes et ce n’est franchement pas compliqué lorsqu’on est curieux. C’est aussi ça, être voyageur au long cours, c’est apprécier pleinement les choses simples.

      Voyager lentement c’est aussi vivre avec les locaux

      Le slow travel impose également de vivre plus simplement et donc de diminuer son empreinte carbone par la même occasion. C’est la philosophie même du voyage lent, vivre la vie comme les locaux la vivent. Il n’est pas question pour nous de voyager en Asie en enchaînant les nuits dans les complexes hôteliers en vivant une vie parallèle, refermés sur nous même.

      Lény et une polynésienne à la bringue
      Certains pourraient nous qualifier de « galériens », car effectivement, on ne se facilite pas la vie et compter sur des bus aux horaires incertaines ou vivre dans des logements sans eau potable est bien loin de notre confort habituel mais partager le quotidien des locaux aide à comprendre beaucoup de choses. C’est aussi des rencontres touchantes et inoubliables, des moments de partage, de rire et d’émotions. Le contact avec les locaux c’est l’assurance de voir des choses que loupent les voyageurs qui respectent le parcours touristique standard. Voyager pendant le Covid-19 permet également de se rendre compte que malgré les différences, tout le monde est confronté aux mêmes problématiques et il est étonnant de voir à quel point ce sujet anime les conversations, même ici, en plein milieu du Pacifique. Les bienfaits d’une vie simple ne sont pas qu’environnementaux mais le sont également sur le plan personnel. Quel plaisir de se rendre compte que l’on commence à apprécier des choses qui nous paraissaient insignifiantes et qu’une vie sans télé est tellement plus agréable.
      Laura de dos contemplant la campagne

      Vivre à un autre rythme

      Etre voyageur au long cours s’intègre comme son nom l’indique dans une démarche de voyage et non pas de tourisme. Un touriste qui visite un pays pendant 15 jours ne peut pas se permettre de prendre son temps puisque son boss l’attend de pied ferme lundi matin prochain, tandis qu’un voyageur le peut et le veut. Peut-être les mentalités devraient-elles évoluer à ce sujet et le système également.

      On ne peut décemment pas prétendre découvrir un pays en faisant les choses en courant sans prendre le temps d’échanger et de comprendre le milieu dans lequel on évolue ainsi que le contexte à la fois géographique, social et historique. On parlait un peu plus haut du fait que dans nos sociétés, les choses allaient trop vite, autant au travail que dans nos vies perso. C’est également transposable au tourisme et à la façon que l’on a de consommer le voyage. Toujours plus loin et toujours plus vite.

      Est née de ces constats une volonté, vous l’aurez compris, de voyager autrement, de voyager lentement, dans le respect de l’environnement et en prenant le temps de contempler. Nous voulions également une réelle coupure avec le monde du travail, une parenthèse dans nos vies de salariés. Le rythme de travail effréné de deux bons petits soldats qui habitaient chacun à une heure de route de leur lieu de travail ne nous convenait plus. Le fait que nos vies soient entièrement centralisées autour du travail et de nos lieux d’emplois était quelque chose que nous avions du mal à vivre et ce nouveau départ nous permettra à terme de ne plus nous faire piéger dans cette spirale.

      Le slow travel permet aussi une chose que ne permet pas le tourisme classique, c’est le fait de pouvoir saisir à tout moment les opportunités susceptibles de se présenter et qui sait de quoi demain sera fait ? Cette part d’inconnu fait le sel de cette façon de voyager et est tellement plus excitante qu’une vie pépère dans une entreprise au fonctionnement dépassé, qui n’a pas réussi à évoluer avec son époque.

      Et si on faisait un site internet ?

      Enfin, on s’est dit qu’on allait faire un truc assez sympa avec ce voyage alternatif, qu’on allait s’offrir des expériences inoubliables et que ce serait dommage de ne pas partager tout ça. Alors pourquoi ne pas faire un blog de voyage un peu différent ? Voyager pendant le Covid-19 est un vrai casse tête, la période rend les mobilités complexes et les libertés ne sont plus ce qu’elles étaient mais ça rend pour nous d’autant plus intéressant le partage de nos expériences à ce sujet. Voyager lentement est quelque chose qui se fait déjà et nous n’inventons rien mais on a eu l’envie d’aborder les choses différemment en évoquant les aspects qui nous intéressent et qui, nous le pensons, sont fondamentaux dans la compréhension de ce qui nous entoure lorsqu’on voyage, à savoir la géographie, à la fois humaine et physique, l’histoire et la culture qui sont pour nous indissociables. On se réserve le droit également parce qu’on adore ça, de s’adonner à quelques digressions et articles plus philosophiques, moins terre à terre.

      Il ne sera pas nécessaire d’expliquer à ceux qui se débrouillent dans le langage de Shakespeare le sens de notre nom : Wise Contemplatives et, après traduction pour les autres, on ne fera pas l’affront de vous expliquer le choix de ce nom. Wise veut dire sage et Contemplatives parle de lui même et signifie contemplatifs. Si vous avez tout lu jusqu’ici, vous aurez compris pourquoi nous avons choisis ce nom pour notre blog. Il résume parfaitement l’idée qu’on se fait du voyage et la façon dont on l’envisage. Si on a fait le choix de ce nom en anglais, c’est en clin d’œil à ce voyage de noces qui aura été le déclic et dans une idée d’universalité, de partage et d’échange.

      On espère que ces quelques paragraphes vous auront permis de mieux comprendre notre projet, les obstacles rencontrés pendant notre année de préparation, l’ADN de notre blog et d’en apprendre plus sur le slow travel et les motivations qui ont été les nôtres pour changer pour un temps de mode de vie. Le temps est la ressource la plus précieuse qui soit, il faut l’utiliser du mieux possible et prendre son temps, ne veut pas dire le gaspiller, bien au contraire. Nous devons être seuls maîtres de la façon dont nous utilisons le temps qui nous est alloué. C’est en tout cas notre avis. Prenons le temps de prendre le temps, prenons le temps de contempler car rien n’a plus de valeur.

      Nous, trinquant à notre beau projet

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      Bien l’bonjour !

      Nous, c’est Laura et Lény, un couple de géographes en quête d’aventures et de découvertes.

      En tour du monde, malgré la pandémie de Covid 19, notre projet est de faire un voyage lent. La course aux destinations ne fait pas partie du programme, ici nous prenons le temps, le temps de contempler, le temps d’échanger et de se questionner.

      Avec ce blog dédié au voyage lent on partage nos réflexions, nos explorations et notre regard sur les sociétés et lieux rencontrés.

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      Nous deux sur un bateau, lagon bleu turquoise

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