Carnet de voyage : Tahiti

16. Juil. 2021

Voyage sans date de retour, voyage à durée indéterminée, tour du monde, voyage lent. Tous ces mots pour désigner une chose, le voyage au long cours, un voyage qui se prépare et s’organise. De notre côté, et ce n’était pas prévu, notre première étape allait être un voyage en Polynésie Française. C’était la seule chose certaine de notre projet. On voulait visiter les îles de la Polynésie Française, oui, mais après ? Difficile à dire, tant la situation actuelle rend tout incertain. Trop anticiper c’est tendre le bâton pour se faire battre. Ce voyage en Polynésie Française est donc la première étape d’un voyage qu’on espère plus global mais pour lequel les choses se feront forcément un peu au dernier moment et en fonction des opportunités. Mais après tout, il peut aussi être agréable de se laisser porter au gré du vent et de se concentrer sur l’instant présent. C’est vers une expérience toute nouvelle pour nous que l’avion au départ de Paris Orly, à destination de l’aéroport de Papeete Faa’a, était en train de nous mener.
Tag du drapeau de la Polynésie française

Voyage en Polynésie Française : Notre arrivée à Papeete

Atterrissage à Tahiti

Papeete était plongée dans l’obscurité. On apercevait les lumières de la ville depuis le hublot de l’avion. On arrivait enfin à destination après 21 heures de vol et la capitale des îles de la Polynésie Française nous était cachée par la nuit.

En sortant de l’avion, c’est une chaleur humide qui nous enveloppe tandis que nous faisons nos premiers pas à Papeete sur l’île principale de Tahiti. Après les contrôles d’usage on se retrouve dehors. On a même gagné un auto test Covid à faire nous même dans quatre jours. Ils pensent vraiment qu’on va s’enfoncer le goupillon tout seul jusqu’au cerveau ? (spoiler alert : On va le faire 0__o)

Après quelques minutes de recherche, on monte à bord d’un bus qui nous permet de sortir de Papeete pour rejoindre notre logement situé à Punaauia sur la côté ouest à quelques pas de la plus belle plage de l’île. Les premiers contacts avec les Polynésiens sont réconfortants, ils sont d’une gentillesse extrême et nous aident à trouver l’arrêt auquel on doit descendre. Ils appellent eux même notre hôte pour pouvoir nous aider au mieux. On nous dépose juste devant notre chez nous. Notre voyage en Polynésie Française commence bien.

Notre installation à Punaauia

On est arrivés, on peut relâcher la pression. Ce voyage dont on pensait qu’il n’allait jamais commencer vient de débuter et on est franchement soulagés. Mais on est crevés aussi. Il est 8 h et on s’accorde une bonne sieste. Est-ce qu’on appelle ça une sieste si c’est le matin ? Notre première journée est une alternance de phases de sommeil à des heures qui ne sont pas du tout prévues pour ça. On va faire les courses pour la semaine et on passe entre les gouttes. Soulagement car on est à pied et que le magasin est à 4 km. On comprend maintenant pourquoi on dit que la vie est chère sur les îles. C’est parce qu’elle est chère ! Et les îles de la Polynésie Française ne font pas exception. Pour la faire courte, on passe le reste de la journée à dormir, on est trop crevés pour faire quoi que ce soit d’autre.

 

Lény revenant des courses sous la pluie

Quelques jours d’adaptation au rythme des îles de la Polynésie Française

Jetlag

Les trois jours suivants sont peut-être les plus étranges journées qu’on ait vécues. On se sent complètement largués mais on ressent aussi une sensation de liberté grisante dont on nous avait trop longtemps privés. C’est simple, on navigue entre le « Qu’est-ce qu’on fout là ? » et le « Tu te rends compte où on est ? C’est génial, on a tellement bien fait de monter dans cet avion ! ». On a cette impression d’être là où on voulait être tout en réalisant qu’on est à l’autre bout du monde sur ce petit morceau de terre en plein milieu du Pacifique. On n’a pas vraiment eu le temps de réaliser et ces premiers jours sont une sorte de sas entre notre vie en France qu’on a quitté précipitamment et les îles de la Polynésie Française qu’il faut qu’on apprivoise.

On se lève très tôt (5 h 00) et se couche très tôt (21 h 00). On se rend rapidement compte que c’est le rythme de vie de tout le monde ici. On finira par appeler ça le rythme des îles. On vit des moments d’intense excitation pendant lesquels on se rend compte de ce qu’il nous arrive, pendant lesquels on se projette dans la suite du voyage. Et à côté de ça, des moments d’intense fatigue qui nous poussent à dormir à n’importe quelle heure. On est complètement jetlagés.

Laura les pieds dans l'eau à pk16

Plaaaaaaaaage !

On intercale entre ces moments nos premières virées à la plage. C’est celle de PK 18 (on vous explique ce que sont les PK plus en détails un peu après =D) qui a notre préférence car située juste à côté de notre location et réputée être la plus agréable de Tahiti. On en prend plein la vue, ce sont de véritables paysages de cartes postales qui s’étalent sous nos yeux, vous savez, celles avec l’eau bleue turquoise et transparente et le cocotier un peu tordu au bord de la plage. On savoure chaque instant. On n’a pas envie de cligner des yeux pour être certain de ne rien louper.

On se prend des averses mémorables sur la plage qui nous poussent à courir pour trouver un abri. On se rend vite compte qu’il faut en réalité apprendre à accepter la pluie car elle frappe sans prévenir et qu’elle fait partie du quotidien ici. Dorénavant on ne courra plus sous la pluie, on profitera du paysage qui se transforme lorsqu’il pleut. On nous offre même une coco, entre deux rayons de soleil. Le type vraiment sympa nous apprend même comment ouvrir une noix de coco : « Vous avez un couteau à la maison ? Eh bien vous mettez trois coups sur le dessus et vous buvez l’eau de coco. » Merci m’sieur ! Il s’avère que la pratique est plus complexe que la théorie mais on y arrive et c’est délicieux.

Le vrai début du voyage en Polynésie Française

La fatigue et cette sensation d’être un peu paumés s’estompe petit à petit et on profite de plus en plus d’être là. On mesure le privilège que c’est de pouvoir se trouver ici quand tant de personnes sont privées de certaines de leurs libertés les plus fondamentales. On assiste à un coucher de soleil mémorable sur la plage, on écrit nos premiers articles, on pousse l’exploration de la plage PK 18 toujours plus loin et on se lance dans nos premières excursions snorkeling. Coraux et poissons sont magnifiques. On noie notre GoPro mais ce n’est qu’un détail, on s’est enfin débarrassé de notre fatigue et de cette impression de ne pas être à notre place. Le vrai voyage en Polynésie Française peut commencer !

palmiers au premier plan et lagon de Tahiti

Le voyage commence : Papeete et poisson cru Tahitien

Rejoindre le centre ville

On est arrivés depuis quatre jours et aujourd’hui au programme : visite de Papeete, la plus grande ville des îles de la Polynésie Française. Ce n’est pas une métropole non plus hein ! Papeete c’est environ 26 000 habitants, pour vous donner une idée.

Bref, on saute dans un bus, direction le centre ville. Comptez environ 30 minutes depuis Punaauia. Contrairement à ce qui est écrit dans de nombreux guides, il est facile de se déplacer en bus sur l’île de Tahiti, les horaires ne sont pas fixes mais les bus passent régulièrement. Seul bémol après 15h il est difficile d’en trouver un qui ne soit pas un bus scolaire. Mieux vaut donc anticiper en partant très tôt (les bus roulent déjà vers 6 h !).

On se fait déposer devant l’institut Louis Malardé où on doit déposer nos auto-tests. On les fait dans la rue juste devant l’institut et quel plaisir de s’enfoncer soi-même dans le nez cet énorme coton-tige alors que votre tête recule à mesure que vous avancez avec l’arme du crime. Ca fait mal, on pleure mais on y arrive. On saura dans 48 h si on doit subir un isolement ou pas.

Bienvenue à Papeete

La visite de Papeete commence. Les musées sont fermés et on s’en doutait un peu. Première étape, le parc Paofai situé face au port industriel. C’est agréable et il permet de rejoindre la gare maritime et le nord-est du centre ville. Le marché couvert propose toutes les spécialités qu’offrent les îles de la Polynésie Française que ce soit pour manger ou non. On craque sur du monoï et Laura se prend un paréo made in fenua (c’est le nom donné aux îles de la Polynésie Française par les locaux). A ce rythme là, les backpacks vont rapidement s’alourdir.

On va marcher dans les rues de Papeete et on traverse le quartier présidentiel. Certains bâtiments sont en très mauvais état et d’autres donnent carrément l’impression d’être délabrés même s’ils semblent habités. D’ailleurs, les habitations qui longent la route principale qui ceinture Tahiti nous ont déjà donné cette impression depuis qu’on est arrivés. La majorité sont faites de tôle et de parpaings et beaucoup sont en très mauvais état. Il est parfois difficile de se dire qu’on se trouve sur un territoire Français.

assiette de poisson cru et lait de coco avec des fruits

Notre premier resto depuis plus de 6 mois (merci le Covid !)

On traverse le parc Bougainville et on rejoint le front de mer où on se restaure Chez Jimmy en fin de matinée. Oui, on mange tôt en Polynésie Française. Souvent avant midi et autour de 18 h le soir. On déguste un poisson cru Tahitien au lait de coco délicieux et vraiment copieux. On ne peut pas faire un voyage en Polynésie Française sans goûter à ce plat typique. Maintenant qu’on sait comment ouvrir une noix de coco, on se dit qu’on pourra se cuisiner nous même notre poisson cru Tahitien. On est déjà en train d’acquérir de nouvelles compétences !!

On fait un tour au centre commercial Vaima qui vaut le détour tant il est différent des centres commerciaux que l’on connaît. On s’arrête dans une pâtisserie bien Française : Les rêves de Lucie, avant de quitter Papeete et de nous enfoncer plus profondément dans quelques jours dans les îles de la Polynésie Française. C’est très bon et cette rechute est une sorte d’adieu à notre vie en métropole qu’on ne reverra que dans quelques temps.

La journée suivante est une journée orageuse qui nous permet d’avancer dans notre projet de blog (qui est maintenant en ligne, puisque vous lisez ces lignes #fierté) et la plage après l’orage a quelque chose de mystique. L’orage s’est déplacé au dessus de l’océan, il n’y a personne, c’est calme et paisible. On barbotte dans l’eau comme deux raviolis dans leur bouillon et on savoure l’instant. Dire que certaines affirment qu’un voyage en Polynésie Française ne vaut pas le coup en saison des pluies. On se permet de ne pas être d’accord.

Le tour de l’île

6e jour, c’est tour de l’île au programme. On va en apprendre plus sur Tahiti.

On a réservé une voiture et le loueur est à une heure de marche de chez nous. En avant. Arrivés sur place la voiture n’est plus dispo, louée à d’autres. La personne qui avait pris notre réservation s’était visiblement loupée quelque part. On ne se laisse pas abattre et on en trouve une autre chez un autre loueur. C’est un peu plus cher mais on s’en fout, on a un tour de l’île à faire nous !

Se repérer sur les îles de Polynésie française : les PK

On part vers le nord, direction Papeete et on tourne en sens horaire. En amont on avait identifié tous les endroits où on voulait s’arrêter et leurs PK associés pour s’y retrouver facilement. Les PK sont les points kilométriques. Le point 0, le PK 0, est l’église centrale de Papeete. La route qui fait le tour de l’île est jalonnée tous les kilomètres de bornes kilométriques appelées les PK. Sur chacune de ces bornes est indiquée la distance en kilomètre qui la sépare de l’église centrale de Papeete. La plage PK 18 située au sud ouest de la capitale est donc à 18 km de cette église référence. Il existe également une autre borne PK 18 située sur la route qui part de Papeete vers l’est à 18 km du point de référence. Ce système est employé sur les autres îles de la Polynésie Française principales (Moorea, Raiatea, etc).

Carte de Tahiti et de ses points d'intérêt

Les points d’intérêt du nord-est de Tahiti

– PK 4,7 en partant vers l’est de Papeete, on s’arrête voir le tombeau du roi Pomare V. Un grand tombeau en corail. La classe ! Le portail est toujours fermé, même pendant les horaires d’ouverture, n’hésitez pas le pousser vous même pour pouvoir rentrer. Tout est expliqué sur une pancarte avant d’entrer.

– PK 8,1 on fait un arrêt à la pointe de Taharaa. Belvédère auquel on accède depuis le rond point grâce à un petit escalier. Possibilité de se garer dans le quartier résidentiel qui longe la rue montante depuis le giratoire. Le point de vue sur le lagon est magnifique, prenez le temps de contempler.

Laura face au lagon de Tahiti
– PK 22 au niveau de la pointe Arahoho, juste après le tunnel (le seul de la route qui fait le tour de l’île), côté mer se trouve le trou du souffleur, une particularité géologique qui vaut le détour. C’est un trou naturel formé dans la roche qui communique avec des cavités immergées ou non en fonction des vagues. Les jeux de pression font sortir du trou, à intervalles réguliers de fortes bourrasques d’air chargées des embruns de l’océan. C’est impressionnant ! Méfiez vous tout de même à ne pas trop exposer vos appareils qui n’aiment pas l’humidité. Peut-être de possibles projections de cailloux, on ne sait pas trop, il y en a en tout cas à la sortie du trou du souffleur. Attention, il y a des horaires d’ouverture.

– PK 22 toujours, une route vous mène à un petit parking qui permet l’accès aux « 3 cascades ». On vous conseille d’y aller en voiture car beaucoup de chiens errants avec un air patibulaire. Il y en a beaucoup à Tahiti et sur les îles de la Polynésie Française en général (c’est en tout cas vrai pour l’archipel de la Société). Une fois garés, tout est expliqué. C’est magnifique et ça rafraîchit ! De charmantes dames vendent également des fruits délicieux sur le parking alors n’hésitez pas, c’est quand même mieux que de les acheter en grande surface !

Une cascade à Tahiti, Lény tout petit
 

– PK 35,5 c’est l’heure de manger sur la petite plage de sable noir d’Atioropaa. Endroit aménagé très sympa pour faire une pause avec tables de pique nique.

– PK 38 on s’arrête à l’endroit où Bougainville aurait débarqué sur Tahiti. Stèle commémorative à lire. Lui aussi avait entrepris un voyage en Polynésie Française. Il n’avait pas à composer avec le Covid le veinard ! Comment ? Il a traversé l’océan sur un bateau en bois ? Ah oui, c’est vrai !

– Belvédère du plateau Taravao de la presqu’île de Tahiti Iti. On y accède par une petite route pentue dont l’état est variable. Elle est bordée de champs et de pâturages ou paissent des bœufs si bien qu’on se croirait presque en Normandie si quelques cocotiers ne venaient pas nous rappeler où on se trouve vraiment. La vue est très belle et permet de voir la jonction entre l’île principale Tahiti Nui et la presqu’île. On a également une vue sur l’océan des deux côtés de l’île en même temps.

Les points d’intérêt du sud-ouest de Tahiti

– PK 52 en revenant vers Papeete depuis l’autre côté de l’île. A présent les PK décroissent. C’est le point d’arrivée des premiers Tahitiens sur l’île. Ils ont traversé l’océan en pirogues ! Respect les gars !!

– PK 49 on fait un arrêt au jardin d’eau de Vaipahi. Il y a plusieurs sentiers de randonnée à durées et difficultés variables. Offre de beaux points de vue sur le lagon. La partie qui redescend le long du cours d’eau est franchement sympa ! Pas forcément évidente car on enjambe le ruisseau à de nombreuses reprises en s’aidant de cordes placées ça et là.

 

Jardin d'eau de Vaipahi
– PK 39 plage de sable noir de Taharuu. Large plage avec un peu de houle.

– PK 28,5 où l’on peut voir les trois grottes de Maraa, côté montagne.

– PK 23,5 plage de Rohutu, moins jolie que la plage de PK 18 mais elle est grande et l’eau y est calme et propre.

C’est la fin de notre journée tour de l’île, on lave la voiture pour pouvoir la rendre le lendemain matin.

À bientôt Tahiti

Notre dernière journée marque la fin de la première étape de notre voyage en Polynésie Française. On profite une dernière fois de cette plage PK 18 qu’on a tant aimé et qui nous a réconforté dans nos premiers jours. On ressent déjà comme une espèce de nostalgie à l’idée de quitter Tahiti.

Notre journée de transfert entre Tahiti et Moorea ressemble à n’importe quelle journée de transfert de gens qui ont des gros sacs à dos et pas de maison attitrée. On est chargés comme des mules, on prend le bus dans lequel nos sacs heurtent les coudes de gentilles personnes compréhensives qui ne disent rien. On descend à Papeete puis on se traîne, il n’y a pas d’autre mot, jusqu’à la gare maritime où on prend nos billets de ferry pour Moorea, la prochaine étape de notre voyage en Polynésie Française. On embarque vers une nouvelle aventure : un mois entier à Moorea.

Après quelques premiers jours de mise en route, tout n’a été que plaisir, émerveillement et découvertes. On voit Tahiti comme une sorte de tremplin vers les autres îles de la Polynésie Française et vers la suite de notre grand voyage. Les gens sont adorables et un bonjour est toujours accompagné d’un large sourire et d’un signe de la main. Ca fait du bien, d’autant plus que les désagréments liés aux Covid se font discrets ici. On ne parle bien sûr pas de l’impact économique sérieux qu’a et qu’aura cette pandémie sur l’économie locale. On vous en parlera dans un prochain article.

Ah et on a aussi appris quelques mots de base en Tahitien, alors Maruuru beaucoup d’avoir lu cet article, on vous dit Nana et à bientôt =) Nous on va se faire un poisson cru Tahitien !

Coucher de soleil à PK-18
Retrouvez la suite de notre périple dans la partie « Nos articles » de la page « Nos explorations »

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Nous, c’est Laura et Lény, un couple de géographes en quête d’aventures et de découvertes.

En tour du monde, malgré la pandémie de Covid 19, notre projet est de faire un voyage lent. La course aux destinations ne fait pas partie du programme, ici nous prenons le temps, le temps de contempler, le temps d’échanger et de se questionner.

Avec ce blog dédié au voyage lent on partage nos réflexions, nos explorations et notre regard sur les sociétés et lieux rencontrés.

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Nous deux sur un bateau, lagon bleu turquoise

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